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  • Photo du rédacteurCatherine DUMAS

Sauvons nos petits commerçants !


Si rien de plus n'est fait, cette deuxième version du confinement sera un véritable désastre économique pour nombre d'entreprises françaises, notamment les commerçants installés en centre-ville.


La fermeture de ces commerces considérés comme "non essentiels", durant un mois de novembre primordial pour les achats de Noël, risque notamment de se traduire par un transfert de clientèle du petit commerce vers la grande distribution et le commerce en ligne.


Par ailleurs, les hôtels, cafés, restaurants, le secteur de l’événementiel, de la culture et du sport vont, eux aussi, payer le prix fort de cette mesure.


J'ai déjà indiqué mon souhait que la question de la situation des fleuristes puisse se poser pour le gouvernement bien au-delà du week-end de la Toussaint. Ils ont déjà manqué Pâques, les mariages, les communions et le muguet du 1er mai... on ne peut pas en plus leur supprimer les sapins et les compositions de tables de fin d'année !


Idem pour nos libraires ! Je viens de signer la tribune proposée par ma collègue sénatrice, Laure Darcos, publiée par Le Figaro pour qu'on laisse ouvertes les librairies indépendantes, commerces de proximité indispensables à la vie culturelle et sociale de nos concitoyens.


La seule augmentation du Fonds national de solidarité ne saurait suffire. D'autant que pour beaucoup d'entrepreneurs, il n'est plus possible de s'endetter davantage.


Il nous faut, au plus vite, régler la questions des loyers de ces commerces et, chaque fois que faire se peut, autoriser l'ouverture des commerces dans le strict respect des mesures sanitaires.


La sauvegarde de nos entreprises et des emplois qui vont avec en dépend !

 

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