Les Deuxmains du Luxe, l’excellence française célébrée au Grand Palais

L’inauguration des Deuxmains du Luxe au Grand Palais a marqué un temps fort pour la valorisation des métiers d’art et du savoir-faire français. Cet événement, d’une énergie exceptionnelle, a réuni artisans, maisons de prestige et institutions autour d’une ambition partagée : transmettre et faire rayonner l’excellence française.

Pour cette cinquième édition, le salon s’étend sur 2 500 m² et s’organise en sept quartiers thématiques (Mode, Cuir, Joaillerie & horlogerie, Parfums & cosmétiques, Décoration, Gastronomie & hospitalité, Arts de la table).

Sous l’impulsion du Comité Colbert, le Grand Palais est devenu l’écrin du savoir-faire français

J’y étais présente, aux côtés de Laurent Boillot, Président du Comité Colbert, et de Bénédicte Épinay, sa Directrice générale, qui ont ouvert la soirée par des discours inspirants. Tous deux ont rappelé combien la transmission des savoir-faire est au cœur de l’identité culturelle de la France et combien il est important d’assurer la relève des générations futures.

Fondé en 1954 à l’initiative de Jean-Jacques Guerlain, le Comité Colbert regroupe aujourd’hui 98 maisons de luxe françaises, 17 institutions culturelles et 6 maisons européennes. Il représente l’un des plus puissants porte-drapeaux de l’art de vivre à la française. Ces maisons et institutions incarnent à elles seules près de 20 000 années de savoir-faire cumulées.

Joaillerie, haute couture, horlogerie, maroquinerie, gastronomie, parfumerie, arts de la table, hôtellerie : tous ces métiers, parfois méconnus du grand public, participent à la richesse et au rayonnement international de notre pays. Leur mission est claire : défendre, transmettre et faire vivre un patrimoine immatériel unique au monde.

Nathalie Blanc Guelpa, Directrice générale adjointe du Grand Palais, nous a également fait l’honneur de prendre la parole dans ce lieu prestigieux et historique dans lequel elle nous accueille.

Après les prises de parole, une déambulation a permis d’aller à la rencontre de l'ensemble des exposants. J’ai eu l’occasion d’échanger avec de nombreux artisans et créateurs, tous portés par la passion de leur métier. La diversité des talents était frappante : chaque maison, chaque école, chaque atelier exposait une facette du génie français, entre tradition et innovation.

L’événement a été marqué par la présence de personnalités emblématiques telles que Claire Sarmadi, Meilleur Ouvrier de France, véritable incarnation de l’excellence artisanale, et Pierre Hermé, grand pâtissier et président de la Maison Pierre Hermé, dont le nom est devenu synonyme de créativité et de perfection dans le domaine de la gastronomie.

Avec Cartier, Van Cleef & Arpels et trente autres maisons d’exception, aux côtés de 18 écoles, le salon a proposé une immersion unique dans les métiers d’art et du luxe. Ateliers, démonstrations et rencontres ont permis à chacun de découvrir, parfois pour la première fois, la complexité et la beauté des savoir-faire français.

En tant que Sénatrice mobilisée pour la reconnaissance et la transmission des métiers d’art, je suis convaincue de l’importance de tels événements. Ils permettent non seulement de faire découvrir ces professions au grand public, mais aussi de susciter des vocations et de montrer que le luxe, avant d’être un produit ou un objet, est avant tout un savoir-faire, une exigence, une tradition, un avenir et surtout des femmes et des hommes dans leurs ateliers, qui, chaque jour, mettent leur cœur, leur temps et leur talent au service du beau.