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Entretien avec le Président du Sénat Gérard Larcher et le Prince héritier de Jordanie, S.A.R. le Prince Hussein ben Abdallah

  • Photo du rédacteur: Catherine DUMAS
    Catherine DUMAS
  • 8 oct.
  • 2 min de lecture
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Vice-présidente de la Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat, présidée par Cédric Perrin, j’ai eu l’honneur d’être présente, aux côtés de mon collègue Olivier Cigolotti, lors de l’entretien entre le Président du Sénat Gérard Larcher et le Prince héritier de Jordanie, S.A.R. le Prince Hussein ben Abdallah.


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Le Prince héritier de Jordanie, en visite officielle en France à l’invitation du Président de la République, a consacré un moment de son séjour au Sénat. Il s’agit de sa première visite officielle dans notre pays, marquant ainsi un hommage fort à la fonction parlementaire et au bicamérisme. Cette rencontre s’inscrit dans une dynamique d’échanges renforcés entre la France et la Jordanie, alors que cette dernière joue un rôle essentiel de stabilité et de modération au Proche-Orient.


S.A.R. le Prince Hussein ben Abdallah, de plus en plus présent sur la scène internationale aux côtés de son père, Sa Majesté le Roi Abdallah II, s’investit particulièrement dans les domaines de la jeunesse et de l’innovation technologique, à travers la fondation qu’il dirige. Son déplacement en France témoigne de cette volonté commune de renforcer la coopération dans les secteurs de pointe, notamment en matière d’intelligence artificielle, de défense et de sécurité.


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Cet entretien a aussi permis d’évoquer la situation au Proche-Orient. La France et la Jordanie partagent une même conviction : seule la solution à deux États peut permettre un règlement durable du conflit israélo-palestinien. Le Sénat français s’est d’ailleurs prononcé dès 2014 en faveur de la reconnaissance d’un État palestinien lorsque celle-ci sert la cause de la paix.


Le plan Trump consacré à Gaza est apparu comme une opportunité historique pour avancer sur la voie de la paix. La Jordanie, par son rôle moteur, contribue déjà à la formation d’une force palestinienne de sécurité et mobilise les pays arabes en faveur de la reconstruction.


L’échange a permis d’aborder la situation des Chrétiens de Terre sainte et la persistance des tensions en Cisjordanie. Comme la France, la Jordanie veille à la protection des communautés chrétiennes et à la préservation des Lieux saints, au titre du Waqf. Nos deux pays partagent la conviction que la paix ne saurait être complète sans la prise en compte du sort des minorités et sans la défense des valeurs de coexistence et de tolérance qui constituent le socle de la stabilité régionale.


Nous avons enfin évoqué le développement du tourisme, pilier essentiel de l’économie jordanienne, porté par un patrimoine d’une richesse remarquable. Pétra, la mer Morte, le mont Nébo et le désert de Wadi Rum illustrent l’universalité culturelle de ce pays.


Un moment fort de diplomatie parlementaire qui rappelle que la paix se construit d’abord par le dialogue et la confiance.

 
 
 

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