Sollicitée par des Parisiens sur l'usage abusif des sirènes par les véhicules prioritaires (police, pompiers, ambulances,...) causant d'importantes nuisances sonores, notamment la nuit, j'ai alerté le ministre de l'Intérieur.
Je lui ai indiqué que de nombreux Parisiens se plaignent du bruit strident des sirènes des véhicules de sécurité devenu excessif tant en intensité qu'en fréquence, de jour comme de nuit.
J'ai noté que l'article R. 432-1 du code de la route stipulait que l'usage par les véhicules prioritaires des avertisseurs spéciaux devait être limité « aux cas justifiés par l'urgence de leur mission et sous réserve de ne pas mettre en danger les autres usagers de la route ».
Il est vrai que l'utilisation trop étendue de ces avertisseurs qui équipent les véhicules d'urgence entretient un climat anxiogène car la sirène, notamment depuis les attentats qui ont touché la capitale, est un message d'alerte qui place les personnes en état de stress et de vigilance.
Je considère qu'un rappel du bon usage des sirènes deux tons, notamment des véhicules de police, semble nécessaire et que souvent, principalement la nuit, l'usage du gyrophare doit suffire sur des axes où la circulation est fluide.