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  • Photo du rédacteurCatherine DUMAS

Vente à la sauvette de muguet le 1er mai


A l'approche du 1er mai, j'ai demandé au Ministre de l'Intérieur d'interdire la vente à la sauvette de muguet dans l'espace public.


Acteurs de la vie locale de proximité et du lien social, ils participent au dynamisme économique de nos territoires. Par leur savoir-faire, les artisans fleuristes exercent leur métier avec professionnalisme, et dans le strict respect des gestes barrière imposés par le contexte sanitaire actuel.

Cette filière du muguet en France représente 60 millions de brins de muguet produits, et 22 millions d'euros dépensés par l’ensemble des Français. La tradition populaire du brin de muguet, porte bonheur, sera à l’honneur le 1er mai prochain. Généralement encadrée par un arrêté municipal, sa vente est possible dans la rue. Alors que toute vente de rue est en principe soumise à autorisation, la vente de muguet le 1er mai fait office d’exception. Un particulier ou un acteur associatif peut vendre du muguet, en respectant quelques règles :

  • En général, une distance minimum doit être respectée avec le fleuriste le plus proche.

  • Le muguet vendu sur la voie publique doit l’être uniquement en brin, et non en composition florale.

  • Il est également interdit d’installer sur le domaine public des tables, chaises, tréteaux ou autres accessoires pour matérialiser le point de vente.

  • Enfin, le muguet doit être cueilli en forêt, vendu sans emballage et en petite quantité.


Pourtant, ces ventes sauvages échappent complètement au contrôle de l’Etat et à l’assujettissement des différentes taxes ou impôts en vigueur, engendrant une distorsion de concurrence manifeste. Ce phénomène tend d’ailleurs à s’accentuer et se répandre davantage chaque année, parfois même sur le seuil de boutiques des fleuristes, mettant ainsi en péril leur activité artisanale ce jour-là.

En 2020, le Gouvernement avait proscrit pour la première fois, la vente du muguet à la sauvette dans l’espace public, en raison du confinement appliqué sur le territoire.

Compte tenu de la situation actuelle, j'ai demandé à ce qu'une disposition similaire s’applique à nouveau cette année, et s’inscrive désormais dans le temps, afin de préserver l'activité de nos professionnels artisans fleuristes.


J'attends la réponse du Ministre.

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