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UNESCO : l’Association des Bistrots et Cafés de France défend un art de vivre à la française

  • Photo du rédacteur: Catherine DUMAS
    Catherine DUMAS
  • 1 juil.
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 1 juil.

Ils sont le cœur battant de nos quartiers, les témoins vivants de notre quotidien, les bistrots et cafés racontent la France mieux que bien des discours.



Les bistrots et les cafés sont bien plus que de simples lieux de consommation. Ce sont des repères du quotidien, des espaces de lien social, de mémoire collective, d’identité culturelle. Ils sont le reflet d’un art de vivre à la française, chaleureux, profondément ancré dans nos territoires.


En septembre dernier, les pratiques sociales et culturelles dans les bistrots et cafés en France ont été officiellement inscrites à l’inventaire du patrimoine culturel immatériel en France. Une première reconnaissance forte, qui conforte l’ambition d’aller plus loin encore, vers une inscription à l’UNESCO.



C’est avec cette conviction que je me suis rendue ce matin à l’École de Paris des Métiers de la Table, dans le 17e arrondissement, pour participer au premier déjeuner-débat organisé dans le cadre de la démarche visant à inscrire les bistrots et cafés de France au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. Une initiative essentielle, portée avec force et vision par Alain Fontaine, Président de l’Association des Bistrots et Cafés de France, qui se bat depuis plusieurs années pour cette reconnaissance.


Ce rendez-vous a réuni autour de la table des personnalités engagées venues d’horizons différents, toutes sensibles à la valeur patrimoniale de ces lieux emblématiques, dont S.E. Laurent Stefanini, Ambassadeur de France, Stéphane Layani, Président du Marché de Rungis, et Catherine Quérard, Présidente du Groupement des Hôtelleries & Restaurations de France.


Chacun, à sa manière, a rappelé combien les bistrots et les cafés participent d’une sociabilité unique, d’une transmission intergénérationnelle, d’un rapport au temps et à l’espace qui mérite d’être protégé.



Protéger les bistrots et cafés, c’est défendre une certaine idée de la France : celle du partage, du débat, de l’humain.

 
 
 

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