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  • Photo du rédacteurCatherine DUMAS

TOURISME : conserver les capacités d’un redémarrage !


Le secteur du tourisme est particulièrement impacté par la crise économique créée par l’épidémie de COVID-19. Les établissements sont fermés et les activités réalisées au moment des vacances de février, du printemps et des traditionnels ponts de mai sont définitivement perdues. La période estivale arrive et les réservations ne sont toujours pas possibles compte tenu de l’incertitude qui pèse sur la date et les conditions d’une reprise d’activité.


Représentant le Sénat au Comité Interministériel du Tourisme, j’étais conviée ce matin à participer à une réunion organisée par le Club France Terre de Tourisme, à laquelle étaient associés mes collègues parlementaires (députés et sénateurs) actifs sur le secteur du Tourisme ainsi que les principaux représentants des exploitants de Résidences de Tourisme, apparthotels, clubs et villages vacances (Pierre&Vacances, Belambra, Odalys, SNRT,…).


Ce secteur, avec 178 000 logements occupe une place importante dans le paysage touristique : 26% de l’hébergement marchand « en dur », 3,8 Mds de CA, 30.000 emplois directs irriguant tous les territoires notamment la montagne dont ils sont le premier contributeur en termes de C.A. hébergement et de « lits chauds ».


L’activité se répartit sur l’ensemble du territoire : 30% Mer, 30% Montagne, 25% Ville (dont 15% en résidence d’affaires et 15% Campagne).


Les logements appartiennent principalement à des investisseurs particuliers qui ont généralement signé un bail commercial d’une durée minimale de 9 ans ferme.


Depuis le début de la crise sanitaire mi-mars, 94% des établissements sont fermés, jusqu’à une date qui n’est pas encore déterminée. Il est donc impossible aux exploitants de verser les loyers prévus dans les baux pendant cette période de crise sanitaire.


Sous l’égide de la DGE, une négociation a pu s’engager avec la FNAPRT, Fédération représentant des investisseurs particuliers. Un protocole équilibré satisfait les 2 parties mais il n’est viable que si les investisseurs peuvent reporter leurs crédits bancaires pendant les premiers mois où ils ne toucheront qu’une partie de leurs loyers. Les parties entendues ce matin souhaiteraient également que leur accord soit sécurisé par une ordonnance du gouvernement afin d’éviter les procédures ultérieures.


Les parlementaires présents vont donc relayer cette demande auprès du gouvernement et nous espérons qu’un accord global pourra être trouvé avec la fédération bancaire française.


Le secteur du tourisme est important pour le dynamisme économique de notre pays. Il est donc primordial que nous puissions conserver les investissements et les personnels en capacité de reprendre leurs activités dès que le feu vert sera donné par les autorités.

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