Au nom de la Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat que préside Cédric Perrin, j’ai rédigé un rapport budgétaire, avec mon collègue sénateur Didier MARIE, intitulé « Action extérieure de l'État : Diplomatie culturelle et d'influence ».
Chaque année, à l’occasion de la discussion sur le projet de loi de finances, les commissions parlementaires sont invitées à donner leurs positions (rapports pour avis) sur les missions budgétaires correspondantes.
Ces dernières semaines, j’ai ainsi été amenée à travailler sur la diplomatie culturelle et d’influence de la France, notamment dans le cadre du projet de loi de finances pour l’année 2024. Ce sujet me tient tout particulièrement à cœur car la diplomatie culturelle et d’influence est l’outil par excellence pour renforcer le rayonnement de notre pays à travers le monde.
Courant novembre, avec mon collègue Didier MARIE, nous avons auditionné plusieurs acteurs qui contribuent à la diplomatie culturelle et d’influence de la France, notamment l’Agence pour l'enseignement français à l'étranger, Campus France, la Fondation des Alliances Françaises, ainsi que la Direction générale de la diplomatie d'influence au ministère de l'Europe et des affaires étrangères.
Dans son discours prononcé le 16 mars 2023 à l'occasion de la clôture des États généraux de la diplomatie, le président de la République a annoncé un « réarmement » de la diplomatie française. Le projet de loi de finances pour 2024 a vocation à transcrire budgétairement cette ambition.
Le programme « Diplomatie culturelle et d'influence » va ainsi voir ses crédits progresser de 62 millions d'euros en 2024 pour atteindre 806 millions d'euros au total, et cette trajectoire ascendante doit se poursuivre dans les années à venir.
Alors que l'influence a été érigée en fonction stratégique par la Revue nationale stratégique de 2022 et, qu'au cours des dernières années, la présence française a pu être contestée, parfois violemment, comme cela a été le cas sur le continent africain au Mali, au Burkina-Faso ou au Niger, il est indispensable de renforcer significativement l'effort en la matière. Nous donnons donc acte au Gouvernement de l'inflexion prévue l'année prochaine.
Ce budget comprend trois grands volets : le soutien au réseau culturel, le renforcement de l'attractivité étudiante et universitaire et le développement de l'enseignement français à l'étranger.
Le rayonnement de la France à travers le monde ne peut se concevoir sans une diplomatie culturelle et d’influence à la hauteur de son histoire et de ses ambitions. C'est pourquoi je salue les efforts budgétaires prévus pour l'année 2024.
Après l’adoption du projet d’avis par la Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées le 29 novembre dernier, j’ai présenté les conclusions de ce rapport budgétaire, le 8 décembre, dans l’hémicycle du Sénat.
Si vous souhaitez consulter le projet d’avis, vous pouvez le retrouver ici : https://www.senat.fr/rap/a23-130-2/a23-130-2-syn.pdf
Pour revoir mon intervention dans l’hémicycle du Sénat :
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