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Nomination à la co-présidence du Comité national anti-contrefaçon (CNAC)

  • Photo du rédacteur: Catherine DUMAS
    Catherine DUMAS
  • 27 août
  • 2 min de lecture
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Par décision de Véronique Louwagie, Ministre chargée du Commerce, de l'Artisanat, des Petites moyennes entreprises et de l'Économie sociale et solidaire, j’ai l’honneur d’avoir été nommée co-présidente du Comité national anti-contrefaçon (CNAC), aux côtés du Député Christophe Blanchet.


Le CNAC est une instance interministérielle créée en 1995 qui réunit acteurs publics et privés pour coordonner la lutte contre la contrefaçon. Placé sous l’égide du Ministère de l’Économie, et la coordination par l’INPI, son rôle est de mettre en commun les informations, de proposer des solutions concrètes et de mener des actions de sensibilisation. Le CNAC agit à deux niveaux : d’une part en aidant les autorités et les entreprises à repérer et bloquer les produits contrefaits mis en circulation, et d’autre part en informant le grand public des dangers et des conséquences de l’achat de contrefaçons, qu’il s’agisse de risques pour la santé, la sécurité ou l’économie.

 

La contrefaçon représente aujourd’hui un fléau économique, sanitaire et sécuritaire. Elle pèse 2,5 % du commerce mondial selon l’OCDE. En 2024, les douanes françaises ont saisi plus de 21,47 millions de produits contrefaits pour une valeur estimée à 645 millions d’euros, soit une hausse continue depuis cinq ans. Au niveau européen, la perte de chiffre d’affaires atteint 83 milliards d’euros chaque année et détruit 670 000 emplois, tandis qu’en France, le manque à gagner fiscal est estimé à 6,7 milliards d’euros et ce sont près de 38 000 emplois qui sont supprimés.

 

Au-delà de ces chiffres, ce sont la santé et la sécurité de nos concitoyens qui sont menacées, avec des médicaments falsifiés, des jouets non conformes, des pièces automobiles ou aéronautiques dangereuses, ou encore des denrées alimentaires contrefaites.


Ma nomination au CNAC intervient dans un contexte où la criminalité organisée a fait de la contrefaçon un pilier de ses activités. Les réseaux utilisent désormais massivement les plateformes de e-commerce et les réseaux sociaux pour écouler leurs produits, rendant la lutte plus complexe.

 

Dans le cadre de mes nouvelles fonctions, je souhaite poursuivre mon engagement pour renforcer les moyens de contrôle et de répression, sensibiliser les consommateurs – en particulier les plus jeunes – soutenir nos entreprises, créateurs et artisans victimes de ce commerce illicite, et développer une coopération internationale indispensable face à une criminalité sans frontières.

 

La lutte contre la contrefaçon est un combat que je mènerai avec force et constance, car il en va de la santé publique, de la protection de notre économie, de la défense de nos savoir-faire et de la sécurité de tous.




 
 
 

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