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  • Photo du rédacteurCatherine DUMAS

Crise sanitaire : soutien à la filière des Loisirs Indoors



A l'initiative de mon collègue Serge Babary, sénateur d'Indre et Loire, j'ai cosigné une lettre adressée au Ministre délégué auprès du Ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance, chargé des Petites et Moyennes Entreprises, Alain Griset, afin de sensibiliser le Gouvernement à la détresse des acteurs du secteur des Loisirs Indoors.


Les parcs de Loisirs Indoors ont en effet été fermés administrativement du 15 mars au 22 juin. S'ils ont pu rouvrir pendant l'été, période habituellement creuse pour ce type d'activité, la reprise a été très lente. L'activité n'a ainsi repris qu'à hauteur de 30 % des chiffres habituels, ce qui était insuffisant pour couvrir les charges auxquelles ces entreprises doivent faire face.


Depuis le 29 octobre dernier, les parcs sont de nouveau fermés, pour une durée indéterminée.


De nombreux amendements ont été déposés au Sénat lors de la discussion du 4ème projet de loi de finances rectificative pour 2020, tous rejetés par le Gouvernement. Ainsi, le secteur ne bénéficie à ce jour d'aucune aide particulière. Or, le modèle économique des entreprises du secteur est bien particulier.


Si les restaurateurs ont environ 20 % de charges fixes, ce taux s'élève en moyenne à 40 % pour les entreprises du secteur des Loisirs Indoors, en raison notamment de la superficie importante des bâtiments à louer pour ce type d'activité, des frais de chauffage, d'entretien ou du paiement des impôts fonciers.


L'activité des Loisirs Indoors est liée aux vacances scolaires et au climat. L'activité est donc saisonnière, avec une haute saison d'octobre à mars. Enfin, traditionnellement les noëls d'entreprise permettent de faire vivre l'entreprise toute l'année. Cette nouvelle fermeture va hélas pénaliser ces entreprises de façon durable, et nombre d'entre elles ne pourront y survivre.


Le secteur d'activité est animé par près de 2 000 très petites entreprises, bien souvent familiales. Ce n'est donc pas seulement un secteur d'activité qui risque d'être en faillite mais l'ensemble de ces familles.


Après plus de cinq mois de fermeture sur l'année, en moyenne, les entreprises du secteur accusent déjà une baisse de 80 % du chiffre d'affaires par rapport à l'exercice 2019, ce qui compromet leur survie et les 12 000 emplois directs que génèrent ces structures de loisirs d'intérieur.


Il est donc demandé au Gouvernement :

  • de définir un plan de soutien spécifique tenant compte du modèle économique particulier des entreprises du secteur,

  • de définir avec les professionnels un protocole de réouverture adapté à la réalité de l'activité, prenant en compte les différentes classifications ERP du secteur.

Nous espérons être entendus.




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