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  • Photo du rédacteurCatherine DUMAS

Pour un abandon définitif du projet de Centre de "soins" pour toxicomanes à Chardon Lagache !


Je tenais, ce soir, à être présente aux côtés du maire du 16e, Francis SZPINER et de nombreux élus Républicains de Paris, pour participer à cette manifestation initiée par plusieurs collectifs de riverains et montrer ainsi mon inquiétude concernant le projet d’ouverture prochaine d’une structure d’accueil pour toxicomanes de type LAM-LHSS (Lit d’Accueil Médicalisés-Lits Halte Soins Santé) rue Chardon Lagache à Paris 16e.


En fin d’année dernière, lors des discussions budgétaires au Sénat, nous avions évoqué, avec les élus de Paris déjà concernés par la problématique "Drogue" dans leurs arrondissements, et mes collègues sénateurs membres de la Commission en charge des affaires sociales, la possibilité d'un amendement qui imposerait qu’aucun établissement HSA (Halte Soins Addictions) ne puisse s’implanter à moins de 500 mètres d’un établissement d’accueil de jeunes enfants, d’un établissement d’enseignement, de formation, d’hébergement collectif ou de loisirs de la jeunesse, d’établissements pour personnes âgées ou d’équipements sportifs, publics ou privés, de type stades, piscines ou terrains de sports.


Cet amendement n'a finalement pas pu être retenu notamment faute d'un soutien des députés proches du gouvernement et ceux proches de la maire de Paris. C’est regrettable, car cela aurait écarté définitivement toute implantation parisienne de ce type de structures, sources de nuisances, de trafics et d’insécurité pour le voisinage.


Car la solution pour aider ces toxicomanes n’est pas de les aider à se droguer proprement mais de les sevrer, à l’écart de leur environnement quotidien. Cela suppose des structures médicales fermées, généralement installées à l’extérieur de Paris.


Elue de la Capitale, j’ai toujours soutenu mes collègues élus de l’Est parisien, qui sont confrontés aux problèmes de la consommation de drogues, souvent à même la rue ou dans les parcs et jardins publics. Qu’il s’agisse de François-Marie DIDIER contre le projet de salle de shoot d’Eric PLIEZ, maire du 20e, dans le quartier Pelleport ; d’Angélique MICHEL et Rudolph GRANIER mobilisés sur la problématique des jardins d’Eole dans le 18e ; ou encore de Marie TOUBIANA auprès des riverains de la place Auguste BARON dans le 19e.


Au Conseil de Paris, notre groupe « Changer Paris » que préside Rachida DATI a, plusieurs fois proposé, des solutions adaptées, à la maire de Paris, qui les a systématiquement refusées:


• Création d’une structure globale, sociale, médicale et psychologique de taille conséquente à l’Hôtel Dieu : Refusée ! • Création de structures similaires à l’extérieur de Paris : Refusée ! • Injonction de soins prononcées à l’encontre des toxicomanes les plus emprisonnés dans la drogue : Refusée !


Au contraire, l’actuel gouvernement et la mairie de Paris s’orientent même vers une évolution des structures légères de type CCARUD et CSAPA, déjà implantées dans Paris, vers des salles de type HSA ou la consommation sera autorisée.


Les élus Républicains restent donc particulièrement mobilisés sur ces dossiers parisiens et nous sommes entièrement solidaires avec les actions du maire du 16ème, Francis SZPINER, et de son équipe municipale, pour empêcher l’installation de cette structure inadaptée pour le secteur de Chardon Lagache.

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