A la demande du président de la République, Luc Lesénécal a accepté de prendre la présidence de la structure qui regroupe désormais l’INMA (Institut National des Métiers d’Art) et le label national EPV (Entreprises du Patrimoine Vivant). Je l’avais reçu au Sénat peu avant l’annonce des mesures de confinement.
Il reste le « capitaine » de l’entreprise normande des tricots Saint James (ne pas prononcer à l’anglaise), la célèbre marque aux rayures !
Un patron hyperactif qui n’a pas attendu trop longtemps pour savoir ce qu’il pouvait faire pour aider son pays dans la lutte contre le Coronavirus. A peine deux jours après l’annonce des premières mesures de confinement, le 17 mars, et constatant le désarroi des personnels soignants devant une pénurie de matériels protecteurs, il a mobilisé ses équipes et réorienté ses ateliers de production pour fabriquer des masques en tissus destinés aux soignants de la région d’Avranches où est implantée la maison textile.
Avec les conseils d’un épidémiologiste et d’un chirurgien normand, le 23 mars sortait le premier masque textile aux rayures de la marque, « made in France » du tissus jusqu’aux élastiques fournis par l’entreprise Fantex de Flers, également normande.
La couche de molleton enserrée dans un rectangle de tissus du modèle Minquiers (pour les connaisseurs !) a, depuis, été certifié par les services de la DGA (direction générale de l’armement).
Plus de 7000 masques aux rayures protectrices ont pu être offerts aux soignants depuis le 23 mars. Une réussite que l’on doit à la mobilisation volontaire des 300 employés de la marque, mobilisés dans les ateliers ou depuis leur domicile.
Bravo ! Et Merci !
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