Les forces de l'ordre assurent avec détermination leurs missions de service public depuis le début de cette crise du COVID-19. Elles méritent donc toute notre considération.
Des cadres de la police nationale nous ont fait part des difficultés qu'ils rencontraient pour mobiliser leurs agents inquiets d'avoir contracté ou de pouvoir contracter le virus, sans le savoir, et d'être en situation de contaminer leurs familles ou leurs collègues.
Ceux-ci sont donc en demande légitime d'avoir accès aux tests déjà mis en place pour les personnels soignants.
Actuellement, afin d'éviter qu’ils ne se contaminent les uns les autres et pour préserver une capacité minimale d'action, le personnel est laissé au repos, mais de manière aléatoire. Cette organisation fait ainsi défaut et, surtout, fait courir un risque pour ces derniers et pour nos concitoyens.
J'ai donc, à l'invitation de ma collègue sénatrice de l'Essonne, Jocelyne Guidez, signé un courrier à l'attention du ministre de l'Intérieur pour que ces personnels soient testés.
Cela permettra de revoir la stratégie actuelle afin d’aboutir à une organisation optimale, à la fois pour leur propre santé, pour leur famille et pour l’efficacité des services.
L’idée serait donc de maintenir en poste les personnes guéries (supposées immunisées), en roulement les négatives et en confinement les positives.
Ce principe pourrait également s'ouvrir à d’autres fonctions de sécurité, comme les gendarmes et les sapeurs-pompiers.
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