La commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées du Sénat a auditionné François Delattre, Secrétaire général du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères.
Diplomate, François Delattre a débuté sa carrière en Allemagne. Il fut par la suite Ambassadeur de France au Canada, aux Etats-Unis, représentant de la France aux Nations unies, avant d’être nommé le 1er juillet 2019 secrétaire général du Quai d'Orsay, succédant à Maurice Gourdault-Montagne.
J’ai tenu à interroger François Delattre sur le sujet de la gouvernance du Ministère, qui connaît actuellement quelques turbulences. En effet, les deux corps historiques qui constituent la hiérarchie du Quai d’Orsay -les conseillers des affaires étrangères et les ministres plénipotentiaires- vont être supprimés, dans le cadre de la réforme de la haute fonction publique, engagée par le président de la République. Cette décision génère une vive inquiétude sur les modalités futures de recrutement et de fonctionnement du ministère.
Le Secrétaire général du ministère a indiqué que l’un des objectifs de la réforme du ministère était d’assurer davantage de parité, de diversité dans le profil des hauts diplomates et des ambassadeurs, ainsi qu’une meilleure mobilité.
M’appuyant sur un rapport d’information sénatorial, rendu au nom de la commission des finances en avril 2008, par le regretté Sénateur Adrien Gouteyron, intitulé « Les cadres supérieurs du Quai d’Orsay : une réforme à engager d’urgence », j’ai voulu savoir comment l’Institut diplomatique et consulaire (IDC), créé en 2010 pour répondre à l’absence de formation initiale au sein du Quai d’Orsay, allait évoluer et trouver sa place dans le cadre de cette nouvelle réforme.
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