Cette crise sera ce que nous en ferons Elle peut être l’accélérateur de ce lent glissement de la France vers le décrochage, engagé depuis tant d’années, ou le catalyseur des volontés restaurées, pour refuser le déclin et reprendre enfin notre destin en main.
Tel est l’esprit dans lequel le groupe Les Républicains au Sénat a travaillé, à l'initiative de son président Bruno Retailleau, sans céder aux réflexes partisans, et avec la seule volonté d’œuvrer au redressement de la France et au rassemblement des Français.
Naturellement, le chemin du relèvement sera long pour la France. Le poids de plusieurs décennies d’immobilisme, la situation de nos comptes publics ou de notre balance commerciale, le niveau préoccupant de tensions dans le pays, sans oublier les séductions démagogiques que déploient toute une part de la classe politique : nul doute qu’il faudra du temps à notre pays pour surmonter ces réalités, et renouer avec son destin.
Raison de plus pour agir dès aujourd’hui, sans attendre la rentrée de septembre comme le veut le Gouvernement. Car la relance sera aussi, à n’en pas douter, une nouvelle concurrence. Dans une économie mondiale amoindrie, une compétition va s’ouvrir pour attirer les investisseurs, reconquérir les marchés etc. Et dans cette compétition, les premiers partis seront les premiers servis. C’est donc maintenant qu’il faut agir. Agir pour prendre, sans tarder, des mesures d’urgence.
Mais agir aussi pour tracer dès aujourd’hui des perspectives d’avenir.
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