J'interrogeais le gouvernement, ce matin, en séance des questions orales du Sénat, sur la nécessaire évolution du mode de gouvernance du boulevard périphérique parisien.
1,2 million de véhicules empruntent cette voie de 35 kilomètres chaque jour.
Le boulevard périphérique est inscrit au plan d'urbanisme de Paris depuis 1959, mais il est un élément majeur dans le réseau autoroutier régional.
En effet, si le boulevard périphérique relève du domaine public de la ville, il assure, depuis 1973, un rôle de premier plan dans la mobilité et l'attractivité économique de toute la métropole.
J'ai donc rappelé les projets de la maire de Paris concernant cet axe routier qu’elle souhaite notamment métamorphoser en un « boulevard urbain » :
baisser la vitesse de 70 à 50 km/h,
supprimer la voie de gauche pour la réserver à l'autopartage et aux transports en commun,
installer des carrefours avec des feux tricolores, des passages piétons, des pistes cyclables, des espaces verts voire même des commerces...
D'après une étude réalisée par la ville à l'automne 2020 et rendue publique le 29 janvier 2021, les usagers du boulevard périphérique (qui ne sont pas tous parisiens) sont très majoritairement hostiles à ces éventuelles modifications.
Aussi, compte tenu de l'évolution et de l'importance de cette voie de circulation, et de son impact bien au-delà de la population installée à l'intérieur de cet anneau routier, j’ai interrogé le gouvernement sur l’opportunité d'engager une réflexion sur une autorité partagée de cette ceinture périphérique la plus empruntée d'Europe...
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