Ma question orale sur la prolifération des faux salons de massage
- Catherine DUMAS
- 10 juin
- 2 min de lecture
Depuis trop longtemps, un phénomène aussi discret qu’inquiétant prospère au cœur de nos villes.
À l’ombre des textes, en marge du droit, certains réseaux exploitent les failles juridiques pour imposer une activité qui n’a rien de légal, ni de tolérable.
À Paris, la prolifération des faux salons de massage constitue un phénomène préoccupant, tant en matière de sécurité que de dignité humaine.
Aujourd’hui, c’est près de 430 établissements qui sont recensés dans la capitale, dont 50 dans le 17e arrondissement.
Derrière une simple façade commerciale, ces établissements dissimulent trop souvent des réseaux de traite d’êtres humains et de proxénétisme, générant un climat d’insécurité et de nuisances pour les riverains.
Les forces de l’ordre sont mobilisées, et je tiens à leur rendre hommage, mais leurs interventions se heurtent systématiquement à un vide juridique. Lors des opérations menées, elles ne peuvent, bien souvent, retenir à l’encontre de ces établissements ni les faits de trafic de stupéfiants ni même ceux de proxénétisme, faute d’éléments à charge ou de preuves suffisantes.
Ces commerces peuvent s’ouvrir sans condition particulière, et même lorsqu'une enquête judiciaire est en cours, leur fermeture reste temporaire.
Face à l’objectif de fermeture totale de ces établissements, fixé par le projet de circulaire interministérielle pour l’égalité entre les femmes et les hommes, j'ai demandé à Aurore Bergé, Ministre chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations :
Quelles mesures concrètes sont envisagées pour combler l’absence de cadre réglementaire pour réguler ces activités illégales ?
Quels moyens supplémentaires seront attribués aux forces de l’ordre pour atteindre cet objectif ambitieux ?
👉🏻 Retrouvez mon intervention complète :
Comments