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Photo du rédacteurCatherine DUMAS

La moitié de la population mondiale votera en 2024, avec des scrutins à forts enjeux !

L’année qui s’ouvre verra la moitié de la population mondiale en âge de voter être appelée aux urnes.

Européens, présidentiels, législatifs, régionaux, municipaux… 68 pays, dont huit des dix pays les plus peuplés au monde, doivent normalement organiser des élections lors de scrutins libres… ou déjà joués d’avance !

Près de 4,1 milliards de personnes vont ainsi voter cette année. Plus de 30 pays choisiront leur président, une vingtaine d’autres leurs parlementaires. Et ce, dans un contexte géopolitique explosif !

Le plus gros scrutin sera celui du géant indien avec 945 millions d’électeurs.

En Europe, 400 millions d’électeurs faisant partie des 27 États membres de l’Union européenne, sont appelés à voter, début juin, pour élire 720 eurodéputés.

En Afrique, une dizaine d’élections présidentielles sont prévues sur un continent marqué par les coups d’État. Huit en 3 ans !

Enfin, les citoyens américains voteront, le 5 novembre, afin d’élire leur président et leur vice-président et le scrutin russe ne laisse, lui, peu de place au doute, tout comme les législatives en Iran.

Un rapport publié en novembre dernier, par IDEA International, tend à démontrer que pour la sixième année consécutive, la démocratie serait une valeur en recul dans le monde avec près de la moitié des pays du monde qui connaissent un déclin de leur système démocratique.

Pour apprécier ce phénomène, le think tank utilise plusieurs indicateurs démocratiques tels que les libertés civiles, la liberté d’expression et de réunion, l’indépendance judiciaire, la liberté de la presse et la participation politique.

Dans nos démocraties occidentales, c’est sans doute ce dernier critère qui tend à s’affaiblir. Avec l’idée que l’élection n’a que peu d’influence sur les politiques menées, que droite et gauche c’est pareil, que le pouvoir politique n’aurait plus la capacité de changer le destin des citoyens… beaucoup de nos compatriotes ne vont plus voter.

A l’occasion des bonnes résolutions de ce début d’année, je les appelle à reconsidérer leur choix, car la liberté de voter n’est jamais chose acquise et, comme l’indique l’adage, elle ne s’use que si l’on ne s’en sert pas !


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