Les 16 et 17 juillet 1942, environ 9000 policiers français, sur ordre de René Bousquet, secrétaire général de la police de Vichy, procède à l'arrestation de 13 152 Juifs à Paris : 3118 hommes, 5919 femmes et 4115 enfants.
Cet évènement est la plus grande arrestation massive de Juifs en France durant la Seconde Guerre mondiale.
Les arrestations ont ciblé en particulier les IIIe, Xe, XIe et XIIe arrondissements de Paris où la communauté juive était importante.
Les célibataires ou couples sans enfant seront internés directement dans le camp de Drancy.
Les familles plus importantes seront conduites au Vélodrome d'Hiver de Paris dans le XVe arrondissement, où elles resteront parquées, 5 jours, dans des conditions immondes d’insalubrité, sans eau potable, ni nourriture.
Ces prisonniers Juifs seront ensuite envoyés au camp d'extermination d'Auschwitz. Seulement quelques dizaines de personnes survivront.
En 1995, le Président Jacques Chirac avait officiellement reconnu la responsabilité de l’Etat français par cette formule restée célèbre : « La France, patrie des lumières et des droits de l’Homme, terre d’accueil et d’asile, la France, ce jour-là, accomplissait l’irréparable. »
A l'occasion des 80 ans des événements tragiques de la Rafle du Vél d’Hiv, France 3 a diffusé un film documentaire inédit intitulé "La rafle du Vel d'Hiv, la honte et les larmes".
Le Sénat et son président Gérard Larcher, pour s’inscrire dans cette démarche de transmission indispensable, ont offert les grilles du Jardin du Luxembourg pour une magnifique exposition de photographies de survivants de la Shoah, « N’oublions pas », réalisées par Luigi Toscano, portée par le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) et son président Francis Kalifat.
Ces photos sont visibles jusqu’au 7 août.
Comments