Dimanche, 180 640 électeurs sont appelés à se rendre aux urnes pour répondre à la question "Voulez-vous que la Nouvelle-Calédonie accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante ?".
Comme en 2018, les Calédoniens inscrits sur les listes électorales auront le choix entre deux bulletins : "oui" et non". Il y a deux ans, la participation avait atteint un record : 81 % des électeurs avaient voté. Le "non" l'avait emporté avec 56,7 % des voix.
L'Accord de Nouméa signé le 5 mai 1998, qui a dessiné l'avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie, a prévu jusqu'à trois référendums en cas de victoire du "non".
Mon collègue Pierre Frogier, Sénateur de la Nouvelle-Calédonie, a publié une tribune dans la presse calédonienne, pour appeler à voter "non" , et construire notre avenir en commun dans la France.
Alors que ce vote nous paraît loin de nos préoccupations, car éloigné géographiquement, il n'en demeure pas moins déterminant pour nos compatriotes de la France du Pacifique et pour notre République.
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