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Photo du rédacteurCatherine DUMAS

Création d'un statut de junior-entrepreneur : aidons à dynamiser l'emploi des jeunes



J'ai souscrit avec enthousiasme à la proposition de loi de ma collègue Catherine Procaccia, Sénatrice du Val-de-Marne, qui vise à créer un statut de junior-entrepreneur afin de dynamiser l'emploi des jeunes.


Par ce dispositif, cela permettrait de relancer l'activité des jeunes dans cette période de crise en créant un statut de junio-entrepreneur, une micro-entreprise très simplifiée. 


C'est une réalité cruelle actuellement : nos jeunes entre 16 et 25 ans subissent de plein fouet la crise que nous traversons avec l'arrêt ou l'annulation des stages, contrats, jobs d'été et autres perspectives d'emploi.


Les chiffres de la DARES (Direction de l'Animation de la recherche, des Etudes et des Statistiques du Ministère du Travail) sont à ce titre éloquents : alors que le taux de chômage de cette catégorie était de 19,4 % fin 2019, il pourrait être de 26 % à la fin de l'année.


Si le Gouvernement a mis en place des mesures pour contrer les effets de la crise, en exonérant de charges sociales jusqu'à 1,6 SMIC pour l'embauche de jeunes diplômés, en créant 300 000 contrats d'insertion, en prévoyant une aide exceptionnelle à l'apprentissage, en créant 100 000 places de service civique ou en incitant les entreprises à recourir à des contrats d'alternance et de professionnalisation en réduisant pour un an le coût du travail en charges, il n'a pas inclus les jeunes qui travaillent en tant qu'indépendants, souvent en parallèle de leurs études.


Ainsi, dans la droite ligne du statut d'auto-entrepreneur créé par Hervé Novelli, Sectétaire d'Etat aux PME en 2009, il s'agirait aujourd'hui de créer, à titre expérimental pendant 3 années, un statut de "junior-entrepreneur" pour permettre à tous les jeunes désireux de travailler de pouvoir le faire simplement, avec de la flexibilité, de manière à pouvoir accorder études et petits boulots.


Ce statut serait attribué de manière automatique à tous les jeunes dès l'âge de 16 ans par une immatriculation unique. Le plafond de chiffre d'affaires fixé serait plus bas que pour celui de l'autoentreprise. Ce statut bénéficierait d'un régime social adapté avec des cotisations sociales réduites (5 %).


J'espère que cette initiative parlementaire pourra prochainement voir le jour.




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