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Audition de Nathalie Broadhurst : les Amériques à l’épreuve de Trump

  • Photo du rédacteur: Catherine DUMAS
    Catherine DUMAS
  • 11 juin
  • 2 min de lecture

Vice-présidente de la Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat, j'ai présidé, au nom du Sénateur Cédric Perrin, l'audition de Nathalie Broadhurst, Directrice des Amériques et des Caraïbes au ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, sur les Amériques à l’épreuve de Trump.


Cette audition a permis d’échanger sur l’orientation du second mandat du Président Trump, marqué par une politique étrangère imprévisible, un repli protectionniste assumé, et une fragilisation du lien transatlantique. L’analyse de Nathalie Broadhurst a mis en lumière les lignes directrices de cette nouvelle administration et ses implications géopolitiques.


Nous avons également évoqué la stratégie américaine dans les Amériques, notamment vis-à-vis du Canada, du Panama, et les réactions que cela suscite dans la région.


Dans ce contexte mouvant, la France entend renforcer sa présence et ses partenariats en Amérique latine. Deux missions sénatoriales sont ainsi prévues : l’une au Brésil et au Pérou, l’autre en Guyane et au Guyana.


Ces initiatives visent à approfondir le dialogue politique, économique et culturel avec nos partenaires sud-américains. Si l’amitié franco-brésilienne demeure solide, certaines divergences persistent, notamment sur les questions multilatérales liées à l’ONU, à l’Ukraine ou encore au climat.


Nous avons aussi souligné les opportunités offertes par le dynamisme du Guyana, où l’ouverture récente de notre ambassade marque une avancée diplomatique majeure. La coopération en matière de sécurité y est exemplaire, et le renforcement des liens économiques, notamment avec la commande d’un patrouilleur maritime français, constitue une perspective prometteuse.


Enfin, les tensions territoriales entre le Guyana et le Venezuela, sur fond de différend autour de l’Essequibo, appellent à une vigilance accrue. La décision attendue de la Cour internationale de justice en 2025 sera déterminante.


Plus que jamais, dans cette région en recomposition, la France doit affirmer sa voix, ses valeurs et son engagement.




 
 
 

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