Une procession religieuse catholique, à Paris, a été la cible d'une attaque par des individus violents ce week-end.
J'ai saisi le ministre de l'intérieur afin que des explications me soient communiquées au plus vite concernant les circonstances de cette attaque, l'absence manifeste de forces de sécurité suffisantes pour protéger cet évènement, notamment avec l'organisation à proximité du parcours de cette procession, d'un rassemblement d'extrême gauche pour célébrer les 150 ans de La Commune...
Cette procession rassemblait samedi 29 mai après-midi, boulevard de Ménilmontant, quelques centaines de personnes, dont des personnes âgées et des familles avec enfants, issues de paroisses de l’est parisien ou d’associations diocésaines de la Capitale, en mémoire des 49 « otages », dont dix religieux, fusillés par les fédérés pendant la Commune de Paris en 1871.
Cette procession était encadrée par le diocèse de Paris et l’Ordre de Malte et le parcours, d’environ 4 kilomètres jusqu’à la paroisse Notre-Dame des otages, autorisé par la Préfecture de Police de Paris.
Les personnes présentes ont regretté le faible effectif de police visible aux abords immédiats du cortège (on parle d’un seul policier en uniforme au moment des premiers heurts) ainsi que le rassemblement de manifestants communards, munis de drapeaux rouges, devant le mur des fédérés, sur le parcours de la procession.
J'ai donc demandé au ministre de l'intérieur, de bien vouloir m'apporter les éclaircissements nécessaires sur cette violente agression contre les participants d’une procession religieuse autorisée.
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